La capacité de ces partenaires à innover dans des solutions plus durables, telles que les énergies vertes (biogaz, biocarburant, ou hydrogène) ou des modes de transports alternatifs (vélos‑cargo, train), est un critère essentiel de sélection. Le Groupe assure également une veille régulière pour identifier les nouvelles opportunités. De plus, il organise avec ses partenaires des workshops dédiés à la décarbonation du transport.
Il s’agit par exemple des solutions proposées par nos partenaires pour remédier à un contexte tendu du transport maritime. Ces derniers ont suggéré le développement du transport multimodal (rail-route-mer) entre l’Europe et l’Asie du Nord (Chine, Corée et Hong Kong).
Lors des Comités Stratégiques avec ses partenaires, la décarbonation du transport et le suivi de la mise en œuvre des plans d’action préalablement définis sont systématiquementabordés. Des approfondissements spécifiques sont organiséssi nécessaire.
De 2016 à 2022 : + 6,7 % de tonnes équivalent CO2 par unité de vente.
De 2021 à 2022 : - 9,2 % de tonnes équivalent CO2 par unité de vente.
Le transport des produits a émis 443 534 tonnes équivalent CO2 en 2022, ce qui représente 65,2 g/CO2 unité de vente.
L’objectif 2030 est de réduire à moins 50 % tonnes équivalent CO2 par unité de vente.
L’empreinte carbone du Groupe liée au transport des produits finis a augmenté de 6,7 % entre 2016 et 2022. Cette évolution s’explique notamment par le recours accru à l’aérien sur la même période, du fait du développement des marchés asiatiques, et de la croissance des flux de la division Luxe vers cette zone.
Entre 2021 (1) et 2022, la consolidation globale des émissions de CO2 liées au transport des produits finis montre une réduction des émissions de CO2 (- 5,6 %). C’est là une diminution de 9,2 % de l’empreinte carbone du Groupe en intensité (gCO2 /unité vente) sur la même période. En 2022, les émissions de CO2 liées au transport aérien ont diminué de 13 % par rapport à 2021 (1), avec un report bénéfique sur les modes de transport maritime, dont l’utilisation et l’empreinte carbone ont augmenté de 9 %.
Grâce aux actions des équipes Supply Chain au travers des cinq piliers de la stratégie de décarbonation transport du Groupe, les émissions de CO2 par tonne de marchandises transportées et par kilomètre parcouru ont diminué de 9,4 % par rapport à 2022(1).
Dans le cadre de son nouveau programme de développement durable annoncé en juin 2020, L’Oréal pour le Futur, le Groupe poursuit ses engagements de longue date pour inscrire son activité dans les limites planétaires. Les nouveaux objectifs ont été ainsi définis de manière à garantir la durabilité des activités et à concilier les besoins du Groupe avec la préservation d’une planète aux ressources limitées.
Pour le Groupe, préserver les ressources est un engagement historique. Il concerne l’ensemble du cycle de vie des produits, de leur création à leur utilisation par les consommateurs. À chaque conception de produit, inventé ou rénové, son profil environnemental et/ou social est amélioré.
L’Oréal actionne de nombreux leviers en faveur de l’innovation durable : la réduction de l’empreinte environnementale des formules et des emballages ; le respect de la biodiversité avec une politique d’approvisionnement durable et responsable des matières premières ; et l’engagement « Zéro Déforestation ».
Aux côtés des Comités de Direction des marques internationales, les équipes de développement et de packaging, l’équipe RSE et les laboratoires analysent leurs portefeuilles de formules et leurs emballages. Des plans d’innovation durable sont définis avec leurs leviers, pour chaque catégorie de produit.
Par ailleurs, le Groupe a décidé de s’appuyer sur les récents développements des sciences du vivant et de l’environnement. L’Oréal a donc initié un programme Sciences Vertes pour apporter de l’innovation durable en développant des matières premières qui reposent sur des cultures et pratiques respectueuses des sols, de l’eau et de la biodiversité, mais aussi sur les biotechnologies et la fermentation, l’éco‑extraction et les procédés physiques et, enfin, la chimie verte.
La stratégie de la Recherche & Innovation de L’Oréal dans le domaine des Sciences Vertes, vise à former de nombreux partenariats stratégiques avec des start-ups innovantes dans le secteur des biotechnologies, en France et à l’international. À ce titre, L’Oréal et la biotech française Microphyt développent un partenariat stratégique. Dans ce cadre, le fonds de capital-investissement de L’Oréal BOLD a pris une participation minoritaire dans Microphyt. L’Oréal et Microphyt vont construire une plateforme technologique et mettront en commun des ressources matérielles et humaines pour concevoir des matières premières issues de la biomasse des micro algues. Ce rapprochement fait suite à de nombreux partenariats scientifiques stratégiques que L’Oréal a noués ces derniers mois pour renforcer son écosystème pionnier des Sciences Vertes de la Beauté. Au nombre de ces partenaires, on retrouve : le spécialiste de la recherche sur les sciences de la vie VERILY, le National Institute for Materials Sciences (NIMS) au Japon, le Singapore Centre for Environmental Life Sciences Engineering (SCELSE), ou encore le Laboratoire de Chimie des Polymères Organiques de Bordeaux (LCPO).
Cette politique volontariste est au cœur des objectifs de L’Oréal pour 2030 dans le cadre de son programme de développement durable. En particulier, l’objectif d’arriver à 95 % d’ingrédients biosourcés, issus de minéraux abondants ou de procédés circulaires.
Enfin, grâce à ses marques et à un système d’affichage environnemental et social (Product Impact Labelling), le Groupe souhaite engager ses consommateurs, et leur donner la possibilité d’opérer des choix éclairés de consommation durable. En 2022, 50 entreprises du secteur de la cosmétique, dont L’Oréal, ainsi que des associations professionnelles, ont uni leurs forces pour lancer le Consortium EcoBeautyScore.
(1) L'année 2021 est corrigée pour une comparaison à périmètre constant entre l'année 2022 et l'année 2021.