Risques financiers et de marché/Risque d’inflation et de change ![]() |
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Identification du risque | Gestion du risque |
Du fait de sa présence internationale, L’Oréal est naturellement exposé aux variations du cours des devises. Des flux commerciaux d’achats et ventes d’articles, de produits, de redevances et de services sont réalisés entre les filiales des différents pays. L’approvisionnement des filiales se fait principalement dans la devise du pays fournisseur. Les fluctuations entre les principales devises peuvent ainsi influencer les résultats des filiales, mais également celui du Groupe lors de la conversion en euros des comptes des filiales hors euros et de ce fait, rendre difficile la comparaison des performances entre deux exercices. De plus, du fait du contexte inflationniste, le Groupe est exposé à une volatilité accrue des devises mondiales et à une augmentation du coût en particulier de ses approvisionnements. L’impact des couvertures sur les capitaux propres et l’analyse de sensibilité aux variations des devises sont détaillés en note 11.3. « Autres éléments du résultat global » de l’annexe des Comptes Consolidés. Enfin, l’effet des pertes et gains de change sur le compte de résultat est indiqué en note 10.2. « Pertes et gains de change » de l’annexe des Comptes Consolidés. |
La Charte Trésorerie et Financements précise notamment les principes à retenir par les entités du Groupe afin d’assurer une gestion prudente et centralisée des risques de change. Afin de limiter le risque de change, le Groupe suit chaque année une stratégie préétablie de couverture d’une part significative des besoins annuels de l’année suivante, par des achats ou ventes à terme ou par des options. Les besoins de couvertures sont établis pour l’année à venir sur la base des budgets d’exploitation de chaque filiale. Ces besoins sont ensuite réexaminés régulièrement tout au long de l’année en cours et les couvertures ajustées. Afin de bénéficier d’une meilleure visibilité des flux générés, la gestion du risque de change est centralisée au sein de la Direction de la Trésorerie et des Financements au siège (partie de la Direction Générale Corporate Finance Groupe) qui s’appuie sur un outil spécifique de centralisation des besoins des filiales par devise (FX report). Le dispositif de couverture des risques de change est présenté au Comité d’Audit. La méthodologie de couverture et les valeurs impliquées sont détaillées dans la note 10.1. « Couverture du risque de change » de l’annexe des Comptes Consolidés. Elle est adaptée à la conjoncture économique et financière. Par ailleurs, des outils de pilotage élaborés permettent d’atténuer l’impact des tensions inflationnistes via des stratégies de valorisation de produits et d’adaptation du sourcing. |
Risques financiers et de marché/Risque sur participations financières ![]() |
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Identification du risque | Gestion du risque |
Pour L’Oréal, le principal risque sur actions réside dans sa participation dans le capital de la société Sanofi à hauteur de 9,35 % au 31 décembre 2023 (voir note 9.3. « Actifs financiers non courants » de l’annexe des Comptes Consolidés), dont la valeur fluctue notamment en fonction de la tendance des marchés boursiers mondiaux, des résultats de Sanofi et, plus généralement, des données économiques et financières de Sanofi et de son secteur. Une diminution significative du montant du dividende versé par Sanofi, de même qu’une baisse importante ou prolongée de son cours de bourse, serait susceptible d’avoir un impact sur le cours de l’action L’Oréal. |
Cette participation et l’évolution du marché dans lequel opère Sanofi font l’objet d’un suivi régulier. Au 31 décembre 2023, la valeur boursière de l’action Sanofi est significativement supérieure à la valeur inscrite dans le bilan de L’Oréal (voir note 9.3. « Actifs financiers non courants » de l’annexe des Comptes Consolidés). |
Risques financiers et de marché/Risque relatif à la dépréciation des actifs incorporels ![]() |
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Identification du risque | Gestion du risque |
Les actifs incorporels de L’Oréal, qui sont principalement ses 37 grandes marques internationales, et les écarts d’acquisition reconnus lors des opérations de croissance externe sont susceptibles de dépréciation. |
Comme détaillé en note 7. « Actifs incorporels » de l’annexe des Comptes Consolidés, les marques à durée d’utilité indéfinie et les écarts d’acquisition ne font pas l’objet d’amortissement mais de tests de dépréciation périodiques au moins une fois par an. Lorsque la valeur recouvrable de la marque est inférieure à sa valeur nette comptable, celle-ci fait l’objet d’une dépréciation. De même, tout écart entre la valeur recouvrable de chaque Unité Génératrice de Trésorerie et la valeur nette comptable des actifs, y compris les écarts d’acquisition, se traduirait par une dépréciation d’actif constatée dans le compte de résultat. Il en est rendu compte au Comité d’Audit. Les montants pour les 3 derniers exercices sont indiqués en note 4. « Autres produits et charges opérationnels » de l’annexe des Comptes Consolidés. Les données et hypothèses retenues dans les tests de dépréciation, pour les Unités Génératrices de Trésorerie pour lesquelles les écarts d’acquisition et marques non amortissables sont significatifs, sont présentées en note 7.3. « Tests de dépréciation des actifs incorporels » de l’annexe des Comptes Consolidés. |