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La production durable chez L'Oréal

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Jean-Michel Pille, Directeur de l’Environnement Groupe L’Oréal nous raconte comment L’Oréal transforme ses usines et ses infrastructures pour réduire son impact environnemental.

L’Oréal a été récompensé par 3 « A » par le CDP, pour la seconde année consécutive. Qu’est-ce que ça représente pour le Groupe ?

Jean-Michel Pille : C’est une formidable reconnaissance du leadership de L’Oréal et de son action environnementale. D’une façon générale, c’est une formidable reconnaissance aussi de l’engagement collectif des équipes, de leurs actions sur le terrain depuis plus de 25 ans, dans le monde entier partout où nous opérons, sur tous nos sites.

En fait, pour être tout à fait sincère c’est une fierté également, parce que cette récompense elle est décernée par une institution qui fait référence, qui est reconnue mondialement. Seules deux entreprises en 2017 se sont vues attribuer ces trois notes « A » parmi plus de 3 000 qui ont été évaluées. Ce « A » représente le meilleur score possible obtenu dans chacun des domaines évalués. Il y en a trois : c’est la lutte contre le changement climatique, la préservation de la ressource en eau et la lutte contre la déforestation. Et il matérialise pour chacun de ces domaines la qualité de l’engagement du Groupe, la transparence, et la performance de nos résultats. C’est effectivement la deuxième année consécutive que nous obtenons ce meilleur score et nous sommes fiers oui, vraiment.

Finalement cette récompense démontre notre capacité à découpler la croissance de notre activité, de notre impact environnemental, en fait nous démontrons que c’est possible.

Pouvez-vous nous expliquer comment le groupe L’Oréal transforme ses usines et ses infrastructures pour obtenir ces bénéfices pour le climat et pour l’eau ?

J.-M. P. : Nous déployons les meilleures pratiques en matière de production durable pour préserver les ressources. Nous travaillons beaucoup sur l’efficacité énergétique de nos bâtiments par exemple, de nos process industriels. Nous avons recours dès que c’est possible aux énergies renouvelables. Aujourd’hui, sur toutes les opérations industrielles environ la moitié de l’énergie que nous consommons est d’origine renouvelable. Nous travaillons aussi à l’optimisation de nos process pour tout ce qui concerne la consommation d’eau et nous recyclons l’eau que nous utilisons au sein même de nos usines.

Nous essayons aussi de développer des solutions technologiques innovantes, adaptées aux contextes locaux de chacun de nos sites, très important. Par exemple, nous avons développé des solutions d’éoliennes en toiture sur notre centre de distribution de Dallas aux États-Unis, nous avons travaillé avec la municipalité de Turin en Italie pour développer des solutions de production de biogaz, on a mis en œuvre le premier système de recyclage d’eau dans notre usine de Montréal au Canada il y a quelques années, et nous avons travaillé avec les autorités de la province d’Yichang en Chine pour pouvoir approvisionner notre usine intégralement en électricité d’origine renouvelable… Beaucoup d’autres exemples mais je ne peux bien sûr pas tous vous les citer.

Mais c’est cette mobilisation en fait, ces initiatives qui permettent aujourd’hui notre performance. Nous avons par exemple dépassé dès 2016 nos objectifs 2020 de diminution d’émissions carbone. Nous avons en 2017, plus de 20 sites neutres en carbone c’est-à-dire qu’ils n’utilisent que de l’énergie d’origine renouvelable et en ce qui concerne l’eau, l’usine de Burgos en Espagne est devenue notre première usine sèche ce qui signifie que toute l’eau qui est utilisée pour les procédés industriels est purifiée et recyclée en boucle fermée sur le site.

Quels sont les enjeux à venir pour L’Oréal ? Comment les équipes sont-elles impliquées ?

J.-M. P. : Le premier des enjeux c’est d’atteindre les objectifs 2020 déjà très ambitieux de notre programme « Sharing Beauty With All ». Vous savez c’est en soi un formidable vecteur de mobilisation de toutes les équipes à travers le monde. On a mis en œuvre pendant toutes ces années, un véritable réseau interne de partage de bonnes pratiques, d’idées, de réalisations, qui nous permet d’aller vite et de profiter d’énormément d’expertises. Ceci nous permet également d’installer une vraie culture de la préservation de la ressource au sein de nos équipes et dans tous les métiers du Groupe.

Pour aller plus loin, on souhaite bien sûr continuer à avoir de plus en plus de sites neutres, de plus en plus d’usines sèches, mais nous souhaitons également co-construire des solutions pour demain et pour après-demain, de plus en plus locales avec des partenaires spécialisés. Nous avons commencé à le faire, par exemple, avec le groupe Suez cette année. Notre cible est d’avoir des impacts positifs partout là où nous opérons.

C’est également tout notre écosystème avec lequel nous souhaitons co-construire la performance de demain, tout au long de notre chaine de valeur. Que ce soient nos fournisseurs, qui sont déjà très impliqués avec nous, nos transporteurs, nos clients ou même nos consommateurs. Et en fait c’est ensemble et de cette façon que l’on souhaite poursuivre le leadership que nous avons dans ces domaines et décorréler et poursuivre cette décorrélation de notre croissance et de notre impact environnemental.

Je vous remercie.

J.-M. P. : Merci à vous, au revoir.

 

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